samedi 28 février 2009

Critique: Gran torino

Résumé:

Vétéran de la Guerre de Corée quelque peu raciste, Walt Kowalski reprend les armes pour ramener l'ordre dans son quartier, tandis qu'un gang menace la famille Hmong qui habite à côté de chez lui...


Clint eastwood est né en 1930, oui en 1930! Mais papy à encore des choses à dire, pour preuve, ses derniers films sont de véritables perles (million dollar baby, l'échange...).

Dans Gran torino, ce bon vieux clint incarne un vétéran de guerre aigri et marqué a vie par la violence. Ce personnage acide est a pouffer de rire, en effet, walt kowalsky n'arrête pas de lancer des jurons et autres insultes racistes pendant toute la durée du film. On s'attache au personnage au fur et a mesure du long métrage. Kowalsky vit dans un ghetto "envahi par des rebuts de rizières". Ecorché vif par la guerre, empli de remords, Kowalsky vit seul avec sa chienne et sa ford Gran torino flambante neuve.


Le film n'est pas très rythmé et la mise en scène très simpliste, une photo inexistante et des plans pas vraiment cadrés. Et c'est justement la ou Eastwood veut en venir, la mise en scène est à l'image de kowalsky, lassée, fatiguée... On ne peut s'empêcher de voir en Gran torino le dernier rôle de clint, en effet, des clins d'œil a tous ses rôles traînent dans le film. Efficace touchant et diablement sarcastique, Gran torino est un film à voir absolument!


Ma note: 17/20

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